Pathologies
Cancer du sein
La prise en charge du cancer du sein est l'activité phare du service, avec plus de 300 cancers du sein opérés par an.
Conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé, la prise en charge est personnalisée et validée par une réunion de concertation pluridisciplinaire organisée au sein de notre établissement chaque semaine.
Notre prise en charge du cancer du sein est globale allant du dépistage (mammographie, échographie), au diagnostic (biopsies) et au traitement (chirurgie, chimiothérapie).
Sein : une prise en charge dans la journée
Tous les lundis, une prise en charge diagnostique thérapeutique immédiate et personnalisée.
L'unité de pathologie mammaire du Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon a mis en place un circuit rapide pour faciliter la prise en charge des patientes ayant une forte suspicion clinique ou mammo-échographique du cancer du sein.
Les patientes bénéficient, dans la journée, d'un rendez-vous avec un chirurgien, d'examens radiologiques complémentaires et de biopsies si jugé nécessaires par les radiologues de senologie.
Selon les cas, les patientes bénéficient d'un diagnostique cytologique et sont revues, éventuellement, par le chirurgien dans l'après-midi pour l'annonce du résultat et l'organisation de leur prise en charge.
Elles auront, dans tous les cas, un deuxième rendez-vous dans les 7 jours pour l'annonce des résultats histologiques complets.
Enfin, les patientes ayant déjà un diagnostic de cancer du sein sont vues par un chirurgien dans les 7 jours et, si nécessaire, la chirurgie est programmée dans les 3 semaines qui suivent.
RDV de chirurgie du sein (délai inférieur à 7 jours) : 01 44 74 28 90
Pour en savoir plus !
Cancer pelvien
Les tumeurs pelviennes -ovaire, endomètre, col utérin- représentent depuis longtemps une part importante de l'activité du service de chirurgie gynécologique et viscérale. Conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé, la prise en charge est personnalisée et validée par une réunion de concertation pluridisciplinaire organisée au sein de notre établissement chaque semaine.
Notre prise en charge est globale allant du dépistage (hystéroscopie, échographie pelvienne, IRM, scanner), au diagnostic (biopsies) et au traitement (chirurgie, chimiothérapie).
Tout comme pour le sein, la prise en charge de ces tumeurs requière une forte réactivité des établissements. Dans cet état d'esprit, nous avons mis en place un système d'accès à des consultations rapides et spécifiques.
Outre une consultation dans la semaine, ce dispositif permet d'effectuer les examens complémentaires dans les meilleurs délais (hystéroscopie, colposcopie, échographie, scanner et IRM...).
Pour en savoir plus
Chirurgie du prolapsus
Le prolapsus est une descente d’organe pouvant intéresser les trois étages du plancher pelvien :
- l’utérus : on parlera alors d’hystéroptose
- la vessie : on parlera alors de cystocele ou de colpocele antérieur
- le rectum : correspondant alors à une rectocèle ou colpocèle postérieure.
Le plus souvent plusieurs étages participent au prolapsus. Le traitement sera alors adapté au type de prolapsus et à son importance en tenant compte naturellement de l’âge de la patiente et de ses antécedents.
Il est le plus souvent nécessaire afin de vous traiter au mieux, de faire un bilan pré-opératoire complet qui pourra comporter :
- une échographie pelvienne
- un colpocystogramme ou une colpo-IRM ( RDV : 01 44 74 10 37)
- parfois un BUD bilan urodynamique à la recherche d’une petite incontinence urinaire associée (RDV : 01 44 74 10 20)
Chirurgie du prolapsus
La chirurgie peut nécessiter la mise en place de matériel prothétique et pourra être réalisée par les voies naturelles ou par voie abdominale (promontofixation).
Cette promontofixation consistant à remonter les organes pelviens en fixant le col de l’utérus et la partie supérieure du vagin sur le sacrum à l’aide d’une prothèse, sera le plus souvent réalisée par coelioscopie ou par chirurgie robotique éventuellement monotrocart, c'est à dire en ne pratiquant qu'une seule petite incision au-dessus de l'ombilic.
Dans certaines situations (récidive, antécédants chirurgicaux lourds) une laparotomie (cicatrice comme pour une césarienne) peut s’avérer néanmoins nécessaire.
La durée d’hopitalisation varie de 2 à 5 jours, une surveillance des mictions est organisée en post opératoire la convalescence nécessite un arrêt de 3 à 4 semaines.
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Chirurgie de l’incontinence urinaire d’effort
L’incontinence urinaire d’effort est une pathologie fréquente, parfois invalidante pouvant bénéficier d’un traitement chirurgical standardisé après échec de la rééducation périnéale, qui constitue la première étape de la prise en charge en cas d’incontinence urinaire d’effort modérée.
Après examen et interrogatoire adapté mené lors de la consultation chirurgicale, un bilan uro-dynamique vous pourra vous être demandé afin d’explorer au mieux cette incontinence et de vous proposer le traitement chirurgical le plus adapté.
Le bilan uro-dynamique consiste à mesurer les différentes pressions et le débit de la miction à l’aide de petites sondes introduites dans la vessie. Un examen bactériologique des urines (ECBU) vous sera prescrit avant l’examen.
La chirurgie de première intention (en cas d’hypermobilité vésico-urétrale) consiste à mettre en place une bandelette sous l’urètre (conduit drainant les urines de la vessie vers la vulve) ce qui permettra de recréer un plancher physiologique à l’urètre et suppléer les ligaments de soutien défectueux. La mise en place de cette bandelette sous-urétrale se fait par voie vaginale, il en existe deux types selon le trajet choisi pour la bandelette, la voie pré-pubienne (interventions type TVT,) ou trans-obturatrice (TOT).
La chirurgie dure 30 à 45 minutes et nécessite une hospitalisation de 24h le plus souvent, elle peut parfois être faite en ambulatoire.
Les complications sont rares : une plaie vésicale peut être dépistée en per-opératoire, elle est généralement sans conséquence, des dysuries (difficulté à uriner) peuvent survenir en post opératoire et conduisent exceptionnellement en l’absence d’amélioration spontanée à devoir sectionner la bandelette.
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Chirurgie de l'infertilité
Prise en charge en collaboration avec le centre de fertilité (service de procréation médicalement assisté PMA).
- Prise en charge en fécondation in vitro, si nécessaire, possible au sein de notre établissement
- Service de radiologie permettant le bilan (hysterosalpingographie, échographie pelvienne),
- Consultation d’hystéroscopie diagnostique à la recherche de malformation utérine ou de polype
Chirurgie
- Hystéroscopie opératoire (cure de malformation, résection de fibrome, de polype)
- Coelioscopie : épreuve au bleu, plastie tubaire (néosalpingotomie), déligature tubaire, kystectomie ovarienne, adhésiolyse (libération d’adhérence), endométriose.
Endométriose
L'endométriose est une pathologie bénigne mais responsable de douleurs parfois invalidantes et pourvoyeuse d’infertilité.
La chirurgie est nécessaire dans le cadre de la prise en charge d’une infertilité, en cas de kystes ovariens endométriosiques volumineux associés ou de maladie étendue cause de douleur impactant fortement la qualité de vie..
La prise en charge doit être globale dans le cadre d’une infertilité.
La prise en charge doit être globale en cas d’atteinte digestive avec nécessité de ressection intestinale par un chirurgien à la fois gynécologue et viscéraliste.
Bilans nécessaires le plus souvent :
- Échographie pelvienne
- IRM
- Parfois une échographie endo-anale
Fibromes utérins ou myomes utérins
Les fibromes ou myomes utérins sont une pathologie bénigne responsable de saignements pouvant être à l’origine d’anémie sévère, et de douleurs parfois invalidante.
Chirurgie par voie hystéroscopique, coelioscopique ou laparotomique
- Résection hystéroscopique de myomes : fibromes faisant sailli dans la cavité ; Intervention courte sous anesthésie générale le plus souvent réalisé en ambulatoire.
- Myomectomie par coelioscopie ou laparotomie (incision le plus souvent comme pour une césarienne, parfois verticalement) : consiste à retirer les fibromes en conservant l’utérus notamment en cas de désir de grossesse. Par coelioscopie ou laparotomie, hospitalisation de 2 à 4 jours.
- Hystérectomie : parfois en cas d’utérus trop volumineux ou présentant de très nombreux myomes une myomectomie ne peut être envisagée on réalisera alors une hystérectomie consistant à retirer l’utérus. Cette intervention sera également privilégiée chez les patientes en pré menopause sans désir de grossesse pour lesquelles une résection hystéroscopique n’est pas adaptée.
Kystes ovariens
Très fréquents, le plus souvent bénin mais pouvant parfois correspondent à des formes débutantes de cancer de l’ovaire.
Si les kystes sont persistants et volumineux, il y a une indication de chirurgie car il existe un risque de torsion (responsable d’une douleur importante avec un risque de nécrose de l’ovaire), et il est nécessaire de réaliser un diagnostic histologique pour éliminer une lésion cancéreuse.
Pendant l'intervention
On réalisera une kystectomie qui consiste à retirer le kyste en conservant l’ovaire, ou une annexectomie (retirer l’ovaire et la trompe) qui sera préférée si l’aspect du kyste est un peu inquiétant ou si la patiente est ménopausée.
Le plus souvent par coelioscopie, sauf si trop volumineux ou si il existe un risque important de cancer de l’ovaire. Dans ce cas-là, on préférera ouvrir le ventre pour diminuer le risque de rompre le kyste en le manipulant.
Si le kyste est très suspect on réalisera un examen extemporané (analyse du kyste pendant l’intervention) afin d’adapter la chirurgie aux résultats
Bilan nécessaire :
- Echographie pelvienne, parfois IRM plus rarement scanner
- Parfois prise de sang (possible lors d'une consultation, sans rendez-vous)