Présentation

Chirurgie gynécologique & mammaire

Le service prend en charge les pathologies de la femme par une équipe pluridisciplinaire composée de médecins, de radiologues, et de chirurgiens.

Avec une expérience de plus de 30 ans dans les domaines de la cancérologie et de la statique pelvienne, l'équipe collabore aussi étroitement avec les services de chirurgie digestive, urologique et proctologique du groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon pour une prise en charge globale des troubles de la statique pelvienne et des incontinences urinaires.

Le service est expert en chirurgie coelioscopique et robot assistée multibras et monotrocart (robot Da Vinci Si de dernière génération).

Principales pathologies fonctionnelles prises en charge :

  • Troubles de la statique pelvienne (prolapsus) et incontinence urinaire
  • Pathologies utéro-annexielles bénignes (endométriose, kystes ovariens, fibromes utérins)
  • Chirurgie de l’infertilité
  • Incontinence anale, réparation sphinctérienne et périnéale.

Pathologies cancéreuses prises en charge :

Le service de chirurgie gynécologique et mammaire fait partie du Centre de Cancérologie de l'Est Parisien, une structure spécialisée dans les cancers digestifs, gynécologiques et urologiques et qui accompagne les patients du dépistage à l'après-cancer.

  • Cancers pelviens (ovaire, col utérin, endomètre, vulve).
  • Cancer du sein (diagnostic, chirurgie simple, chirurgie oncoplastique et chirurgie reconstructrice)

>> pour en savoir plus sur le Centre de Cancérologie de l'Est Parisien, cliquez ici

Pathologies

Les consultations en chirurgie gynécologique et mammaire nécessitent très souvent une auscultation des parties intimes du corps. Cliquez ci-dessous pour télécharger notre charte concernant nos pratiques en cas de consultation ou d'examen de la sphère intime :

Cancer du sein

Le service de chirurgie gynécologique et mammaire fait partie du Centre de Cancérologie de l'Est Parisien, qui comprend un pôle d'expertise dédié aux cancers du sein : le Centre du Sein de l'Est Parisien.

Notre prise en charge du cancer du sein est globale, allant du dépistage (mammographie, échographie), au diagnostic (biopsies) et au traitement (chirurgie, chimiothérapie) ; elle est assurée dans notre nouveau Centre du Sein de l'Est Parisien, qui accompagne chaque année près de 500 patientes. Conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé, la prise en charge est personnalisée et validée par une réunion de concertation pluridisciplinaire organisée au sein de notre établissement chaque semaine.

URGENCES SEIN
une prise en charge dans la journée
01 44 64 43 45
sein@hopital-dcss.org

Tous les lundis, une prise en charge diagnostique thérapeutique immédiate et personnalisée.

L'unité de pathologie mammaire du Groupe Hospitalier a mis en place un circuit rapide pour faciliter la prise en charge des patientes ayant une forte suspicion clinique ou mammo-échographique du cancer du sein. Les patientes bénéficient, dans la journée, d'un rendez-vous avec un chirurgien, d'examens radiologiques complémentaires et de biopsies si jugé nécessaires par les radiologues spécialisés dans l'imagerie médicale du sein.

Selon les cas, les patientes bénéficient d'un diagnostic cytologique et sont revues, éventuellement, par le chirurgien dans l'après-midi pour l'annonce du résultat et l'organisation de leur prise en charge.
Elles auront, dans tous les cas, un deuxième rendez-vous dans les 7 jours pour l'annonce des résultats histologiques complets.

Enfin, les patientes ayant déjà un diagnostic de cancer du sein sont vues par un chirurgien dans les 7 jours et, si nécessaire, la chirurgie est programmée dans les 3 semaines qui suivent.

Pour un RDV de chirurgie du sein (hors urgence sein) : contactez le Centre de Cancérologie de l'Est Parisien par téléphone au 01 44 74 28 90 ou par mail ccep@hopital-dcss.org 

Pour en savoir plus :

Cancer pelvien (ovaire, col utérin...)

Le Centre de Cancérologie de l'Est Parisien accompagne les patientes souffrant de cancers pelviens du dépistage à l'après-cancer.

Les tumeurs pelviennes -ovaire, endomètre, col utérin- représentent depuis longtemps une part importante de l'activité du service de chirurgie gynécologique et viscérale. Conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé, la prise en charge est personnalisée et validée par une réunion de concertation pluridisciplinaire organisée au sein de notre établissement chaque semaine.
Notre prise en charge est globale allant du dépistage (hystéroscopie, échographie pelvienne, IRM, scanner), au diagnostic (biopsies) et au traitement (chirurgie, chimiothérapie).

Tout comme pour le sein, la prise en charge de ces tumeurs requière une forte réactivité des établissements. Dans cet état d'esprit, nous avons mis en place un système d'accès à des consultations rapides et spécifiques 
>> contactez le Centre de Cancérologie de l'Est Parisien au 01 44 74 28 90 ou par mail ccep@hopital-dcss.org 

Outre une consultation dans la semaine, ce dispositif permet d'effectuer les examens complémentaires dans les meilleurs délais (hystéroscopie, colposcopie, échographie, scanner et IRM...).

Pour en savoir plus :
Prise en charge du cancer du col de l'utérus

Prolapsus

Qu'est-ce que le prolapsus ?

Le prolapsus est une descente d’organe pouvant intéresser les trois étages du plancher pelvien :

  • L’utérus : on parlera alors d’hystéroptose
  • La vessie : on parlera alors de cystocele ou de colpocele antérieur
  • Le rectum : correspondant alors à une rectocèle ou colpocèle postérieure.

Le plus souvent plusieurs étages participent au prolapsus. Le traitement sera alors adapté au type de prolapsus et à son importance en tenant compte naturellement de l’âge de la patiente et de ses antécedents.

Il est le plus souvent nécessaire afin de vous traiter au mieux, de faire un bilan pré-opératoire complet qui pourra comporter :

  • Une échographie pelvienne
  • Un colpocystogramme ou une colpo-IRM  ( RDV : 01 44 74 10 37)
  • Parfois un BUD bilan urodynamique  à la recherche d’une petite incontinence urinaire associée (RDV : 01 44 74 10 20)

Quelle chirurgie pour traiter un prolapsus ?

La chirurgie peut nécessiter la mise en place de matériel prothétique et pourra être réalisée par les voies naturelles ou par voie abdominale (promontofixation).

Cette promontofixation consistant à remonter les organes pelviens en fixant le col de l’utérus et la partie supérieure du vagin sur le sacrum à l’aide d’une prothèse, sera le plus souvent réalisée par coelioscopie ou par chirurgie robotique éventuellement monotrocart, c'est à dire en ne pratiquant qu'une seule petite incision au-dessus de l'ombilic.

Dans certaines situations (récidive, antécédants chirurgicaux lourds) une laparotomie (cicatrice comme pour une césarienne) peut s’avérer néanmoins nécessaire. 

La durée d’hopitalisation varie de 2 à 5 jours, une surveillance des mictions est organisée en post opératoire la  convalescence nécessite un arrêt de 3 à 4 semaines.

Pour en savoir plus : 

Incontinence urinaire d’effort

Qu'est-ce que l'incontinence urinaire d'effort ?

L’incontinence urinaire d’effort est une pathologie fréquente, parfois invalidante pouvant bénéficier d’un traitement chirurgical standardisé après échec de la rééducation périnéale, qui constitue la première étape de la prise en charge en cas d’incontinence urinaire d’effort modérée.

Après examen et interrogatoire adapté mené lors de la consultation chirurgicale, un bilan uro-dynamique vous pourra vous être demandé afin d’explorer au mieux cette incontinence et de vous proposer le traitement chirurgical le plus adapté.

Le bilan uro-dynamique consiste à mesurer les différentes pressions et le débit de la miction à l’aide de petites sondes introduites dans la vessie. Un examen bactériologique des urines (ECBU) vous sera prescrit avant l’examen.

Quelle chirurgie pour traiter l'incontinence urinaire d'effort ?

La chirurgie de première intention (en cas d’hypermobilité vésico-urétrale) consiste à mettre en place une bandelette sous l’urètre (conduit drainant les urines de la vessie vers la vulve) ce qui permettra de recréer un plancher physiologique à l’urètre et suppléer les ligaments de soutien défectueux. La mise en place de cette bandelette sous-urétrale se fait par voie vaginale, il en existe deux types selon le trajet choisi pour la bandelette, la voie pré-pubienne (interventions type TVT,) ou trans-obturatrice (TOT).

La chirurgie dure 30 à 45 minutes et nécessite une hospitalisation de 24h le plus souvent, elle peut parfois être faite en ambulatoire.

Les complications sont rares : une plaie vésicale peut être dépistée en per-opératoire, elle est généralement sans conséquence, des dysuries (difficulté à uriner) peuvent survenir en post opératoire et conduisent exceptionnellement en l’absence d’amélioration spontanée à devoir sectionner la bandelette.

Pour en savoir plus :

Chirurgie de l'infertilité

Prise en charge en collaboration avec le centre de fertilité (service de procréation médicalement assisté PMA).

  • Prise en charge en fécondation in vitro, si nécessaire, possible au sein de notre établissement
  • Service de radiologie permettant le bilan (hysterosalpingographie, échographie pelvienne),
  • Consultation d’hystéroscopie diagnostique à la recherche de malformation utérine ou de polype

Quelles chirurgies pour traiter l'infertilité ?

  • Hystéroscopie opératoire (cure de malformation, résection de fibrome, de polype)
  • Coelioscopie : épreuve au bleu, plastie tubaire (néosalpingotomie), déligature tubaire, kystectomie ovarienne, adhésiolyse (libération d’adhérence), endométriose.

Endométriose

Notre prise en charge de l'endométriose

L'endométriose est une maladie inflammatoire chronique qui se caractérise par la présence de tissus utérins semblables à l'endomètre en dehors de la cavité utérine.
La chirurgie est nécessaire dans le cadre de la prise en charge d’une infertilité, en cas de kystes ovariens endométriosiques volumineux associés ou de maladie étendue cause de douleur impactant fortement la qualité de vie... La prise en charge de l'endométriose doit être globale dans le cadre d’une infertilité et dans le cas d'une atteinte digestive avec nécessité de ressection intestinale par un chirurgien à la fois gynécologue et viscéraliste.

Retrouvez toutes les informations sur notre page dédiée

Fibromes utérins ou myomes utérins

Qu'est-ce que les fibromes (ou myomes) utérins ?

Les fibromes ou myomes utérins sont une pathologie bénigne responsable de saignements pouvant être à l’origine d’anémie sévère, et de douleurs parfois invalidante.

Quelles chirurgies dans le cas de fibromes utérins ?

La chirurgie se fait par voie hystéroscopique, coelioscopique ou laparotomique.

  • Résection hystéroscopique de myomes : fibromes faisant sailli dans la cavité ; Intervention courte sous anesthésie générale le plus souvent réalisé en ambulatoire.
  • Myomectomie par coelioscopie ou laparotomie (incision le plus souvent comme pour une césarienne, parfois verticalement) : consiste à retirer les fibromes en conservant l’utérus notamment en cas de désir de grossesse. Par coelioscopie ou laparotomie, hospitalisation de 2 à 4 jours.
  • Hystérectomie : parfois en cas d’utérus trop volumineux ou présentant de très nombreux myomes une myomectomie ne peut être envisagée on réalisera alors une hystérectomie consistant à retirer l’utérus. Cette intervention sera également privilégiée chez les patientes en pré menopause sans désir de grossesse pour lesquelles une résection hystéroscopique n’est pas adaptée.

Kystes ovariens

Qu'est-ce que les kystes ovariens ?

Très fréquents, le plus souvent bénin mais pouvant parfois correspondent à des formes débutantes de cancer de l’ovaire.

Que faire en cas de kystes ovariens ?

Si les kystes sont persistants et volumineux, il y a une indication de chirurgie car il existe un risque de torsion (responsable d’une douleur importante avec un risque de nécrose de l’ovaire), et il est nécessaire de réaliser un diagnostic histologique pour éliminer une lésion cancéreuse.

Pendant l'intervention :

On réalisera une kystectomie qui consiste à retirer le kyste en conservant l’ovaire, ou une annexectomie (retirer l’ovaire et la trompe) qui sera préférée si l’aspect du kyste est un peu inquiétant ou si la patiente est ménopausée.
Le plus souvent par coelioscopie, sauf si trop volumineux ou si il existe un risque important de cancer de l’ovaire. Dans ce cas-là, on préférera ouvrir le ventre pour diminuer le risque de rompre le kyste en le manipulant.
Si le kyste est très suspect on réalisera un examen extemporané (analyse du kyste pendant l’intervention) afin d’adapter la chirurgie aux résultats

Bilan nécessaire :

  • Echographie pelvienne, parfois IRM plus rarement scanner
  • Parfois prise de sang (possible lors d'une consultation, sans rendez-vous)

Les différents types de chirurgie

En quoi consiste la laparotomie ?

La laparotomie est la voie d’abord classique, elle conserve à l’heure actuelle de nombreuses indications du fait de la taille de la pièce opératoire ou du type de pathologie (exemple cancer de l’ovaire étendu). Il faut compter un minimum de 4 jours d’hospitalisation en post opératoire.

Cette chirurgie contre indique la pratique d’un sport pendant un minimum d’un mois afin d’éviter le risque d’éventration.

En quoi consiste la chirurgie coelioscopique ?

Elle consiste à opérer par vidéochirurgie. On introduit dans l’abdomen distendu par du gaz, une caméra ainsi que 2 ou 3 instruments par des orifices cutanés de 5 à 10 mm.

Les pièces opératoires sont ensuite extraites par l’un des orifices cutanés après ponction s’il s’agit d’un kyste liquidien ou morcellation s’il s’agit d’un fibrome ou de l’utérus. L’utérus peut également être retiré par les voies naturelles.

Cette chirurgie peut également dans certaines indications être réalisée en single port en utilisant un seul trocart permettant d’améliorer le résultat esthétique.

La durée d’hospitalisation post opératoire varie, selon le type de chirurgie de 1 à 4 jours.

En quoi consiste la chirurgie par voie vaginale ?

La chirurgie vaginale est réservée à la chirurgie du prolapsus et à l’hystérectomie (ablation de l’utérus). Elle permet d’éviter des cicatrices visibles et l’ensemble des complications liées à l’ouverture du ventre.

Néanmoins la réalisation d’une hysterectomie par voie naturelle nécessite le plus souvent d’avoir déjà accouché, et peut ne pas être réalisable en cas d’utérus trop volumineux. On préférera dans ce cas la voie coelioscopique ou en cas de très volumineux utérus, une laparotomie.

En quoi consiste la chirurgie avec assistance robotique ?

La chirurgie robotique correspond à une chirurgie coelioscopique robot-assistée. L’intervention débute comme une coelioscopie classique puis les instruments sont reliés au robot qui sera piloté par le chirurgien installé dans la console qui se situe dans la même pièce. De plus, un assistant  reste habillé avec la patiente durant toute la procédure. Le chirurgien bénéficie alors d’une vision en trois dimensions et de la dextérité du robot permettant des mouvements dans les trois plans de l’espace. (Robot utilisé : Da Vinci SI)

L’utilisation du robot facilitant la procédure, permet de repousser les limites de la coelioscopie notamment en cancérologie pelvienne ou pour des cures de prolapsus difficiles.

Cette chirurgie peut également dans certaines indications être réalisée en  single port en utilisant un seul trocart permettant d’améliorer le résultat esthétique.

En quoi consiste l'hystéroscopie opératoire ?

L’hystéroscopie opératoire consiste à traiter les lésions de l’intérieur de l’utérus par les voies naturelles, sans ouvrir le ventre ni l’utérus, à l’aide d’un hystéroscope introduit par le vagin puis dans l’utérus par le col et comportant une caméra et une petite anse de résection. Celle-ci permet après avoir distendu l’utérus par du sérum,  de réséquer en formant des copeaux les fibromes, polypes ou la muqueuse de l’utérus à l’aide d’une énergie électrique.

Elle permet également de traiter les cloisons ou synéchies en adaptant alors une petite lame électrique. Cette chirurgie dure de 30 à 45 min est et le plus souvent réalisée en ambulatoire.

Notre équipe

Pr Ballester

Pr M. Ballester

Chef de service

Cadre de santé :
Mme A-C. D'Erceville

Chirurgiens gynécologues :
Dr A. Bricou
Dr G. Keromnes
Dr C. Raiffort
Dr D. Stefanescu
Dr. S. Zilberman (coordinatrice du Centre du Sein de l'Est Parisien)
assistante : Dr B. Pham

Chirurgien plasticien :
Dr J. Quilichini

Gynécologue médicale :
Dr C. Dehghani

Secrétariat :
Mme C. Gendre
Mme L. Emilien
Mme E. Manteau

Contact

Pour contacter le service de chirurgie gynécologique et mammaire
Vous pouvez contactez le secrétariat du service 
>> par téléphone au 01 44 74 10 99
>> par email à chirgyneco@hopital-dcss.org

Pour les cancers pelviens (ovaires, trompes, utérus,...)
Contactez le Centre de Cancérologie de l'Est Parisien :
>> par téléphone 01 44 74 28 90 
>> par mail ccep@hopital-dcss.org 

Pour les cancers du sein
Qu'il s'agisse d'un diagnostic en urgence (dispositif Urgences Sein) ou d'une demande de une prise en charge rapide, contactez le Centre du Sein de l'Est parisien
>> par téléphone au 01 44 64 43 45
>> par mail à l'adresse sein@hopital-dcss.org

Pour une consultation de gynécologie médicale
Des consultations de gynécologie médicale sont proposées dans notre Centre de Santé Bauchat-Nation, situé au 22 rue du Sergent Bauchat dans le 12è arrondissement.
Les RDV sont disponibles facilement sur Doctolib.

Pour contacter le service de chirurgie gynécologique et mammaire
Vous pouvez contactez le secrétariat au : 01 44 74 10 99 ou par email à chirgyneco@hopital-dcss.org

Attention : Ne transmettez pas vos données de santé personnelles par email. Si vous avez une question précise sur votre dossier médical, merci de contacter le service par téléphone.

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