La recherche

La communauté scientifique et médicale du monde entier travaille chaque jour à l’amélioration des connaissances du vivant, via la recherche. Concrètement, la recherche médicale correspond à des études visant à identifier et déterminer les protocoles thérapeutiques qui permettront demain de mieux soigner les patients. Chaque étude a son objectif particulier, comme par exemple améliorer le traitement d’une pathologie, mieux connaître un virus ou une bactérie, ou encore affiner un protocole de prise en charge, mais dans l’ensemble, à long terme, la recherche participe toujours à améliorer notre santé.

Dans notre groupe hospitalier comme dans tous les hôpitaux, la recherche prend la forme d’essais extrêmement encadrés, menés sur des patients volontaires. Pour que les résultats d’un protocole de recherche soient considérés comme valides, il faut que l’étude concernée ait été menée avec méthodologie, ce que notre établissement s’attache à faire avec rigueur et minutie. Son implication importante et en forte augmentation depuis plusieurs années dans la recherche illustre le professionnalisme des équipes dans la prise en charge de nos patients.

Notre établissement participe à des études de phases 3 et 4 : il s’agit d’études visant à confirmer les avantages thérapeutiques d’un traitement donné, dont on sait qu’il fonctionne ; par exemple, il peut s’agir d’un nouveau traitement déjà utilisé dans d’autres pays, mais qui nécessite des études en France pour être autorisé.

L’investissement dans la recherche de notre groupe hospitalier permet donc à nos patients d’accéder à des protocoles thérapeutiques dernière génération, innovants et encore non accessibles dans tous les établissements français. C’est une façon de leur donner les meilleurs soins.

Nos domaines de recherche par organe :

• Canal anal
• Col de l’utérus
• Colon
• Endomètre
• Estomac
• Genou
• Hanche
• Œsophage
• Ovaire
• Pancréas
• Pied
• Rectum
• Rein
• Sein
• Vessie
• Voie biliaire

Comment ça se passe ?

En tant que patient, vous ne pouvez pas demander de vous-même à participer à la recherche : c’est votre médecin qui peut vous proposer d’intégrer une étude, si vous remplissez les critères d’inclusion. C’est le screening, une période de transition pouvant intégrer des examens cliniques supplémentaires, qui détermine de façon précise si vous pouvez effectivement participer à une étude donnée.

Bien entendu, vous serez informé des objectifs de l’étude, de ses bénéfices espérés, des risques possibles, et des contraintes. Le groupe hospitalier a en effet l’obligation de recueillir le consentement éclairé des patients participants aux essais. Il doit aussi garantir la sécurité de ces derniers tout au long des études auxquels ils participent. Si ce critère de sécurité n’est pas respecté, l’étude ne recueillera de toute façon pas les autorisations légales pour débuter. Par ailleurs, vous serez libres de vous retirer de l’étude à tout moment, même si elle a déjà débuté.

La recherche clinique concerne les nouveaux médicaments et les nouveaux dispositifs médicaux, comme les prothèses. Après avoir été conçus et développés en laboratoire, la recherche clinique consiste à vérifier l’avantage thérapeutique de ces protocoles sur des patients : vérifier qu’ils sont efficaces, qu’ils ne sont pas toxiques et qu’ils sont bien tolérés par l’organisme.

Il existe deux grandes catégories d’études au sein de la recherche clinique :

Les Recherches Impliquant la Personne Humaine (RIPH) correspondant à des études qui nécessitent la participation active des patients ; cela peut être la prise d’un médicament particulier, l’utilisation d’un dispositif paramédical donné ou encore le fait de bénéficier d’un geste de soin médical ou chirurgical spécifique. Parmi ces études, on distingue :

• les études interventionnelles, lorsqu’un produit ou un dispositif « entrent » à l’intérieur de l’organisme du patient
• les études non interventionnelles, s’il s’agit d’un prélèvement de sang par exemple ou de la réponse à un questionnaire sur la qualité de vie

Les Recherches Observationnelles, se fondent, elles, sur le recueil et l’analyse de données personnelles des patients. Ces données existant dans les dossiers médicaux et administratifs, la participation active du patient n’est pas requise.

Dans notre établissement, ces deux catégories d’études sont mises en œuvre. Les projets de recherche auxquels nous participons concernent un large spectre d’aires médicales :

• Cancérologie
• Chirurgie orthopédique
• Infectiologie (infections ostéo-articulaires)
• Médecine interne
• Proctologie

Nos services de radiologie, laboratoire et pharmacie à usage interne interviennent en support sur la majorité des études. Nos autres services participent eux aussi mais dans une moindre mesure à la recherche clinique de notre établissement.

Consulter la liste des protocoles ouverts à inclusion (accès professionnel)

Au groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint Simon, trois types d’acteurs travaillent sur des projets de recherche clinique.

• En premier lieu, il y a bien sûr les médecins, appelés « médecins investigateurs », qui proposent aux patients d’intégrer des études, et assurent leur suivi.
• Ensuite, il y a les infirmiers et infirmières qui sont en permanence au contact des patients, et aident notamment à préparer les traitements ou à réaliser les examens de suivi.
• Enfin, on retrouve un type d’acteur moins connu mais pourtant essentiel : les attachés de recherche clinique (ARC). En collaboration avec les médecins investigateurs, les ARC ont pour mission d’assurer le suivi administratif et scientifique des études. Ils suivent donc les études dont ils sont responsables de leur mise en place à l’exploitation des résultats.

La recherche paramédicale, aussi appelée recherche clinique en soin, désigne les recherches menées par les infirmiers et infirmières, ainsi que par l’ensemble des personnels paramédicaux. Ces recherches cherchent à améliorer la prise en charge des malades, afin de proposer aux patients des soins toujours plus efficaces, performants, et respectueux.

Dans notre établissement, la recherche paramédicale est déjà active, notamment en kinésithérapie, et tend à se développer, sous l’impulsion de notre Direction des Soins.