Douleur post-opératoire

SOULAGER VOTRE DOULEUR est une PRÉOCCUPATION CONSTANTE de notre ÉQUIPE SOIGNANTE.

Quels types de douleurs pouvez-vous ressentir ?

  • Une douleur localisée au site de l’intervention chirurgicale.
  • Une douleur liée à des dispositifs mis en place au cours de votre intervention (ex : sonde d’intubation, sonde urinaire, sonde gastrique, cathéters, drains...).
  • Une douleur liée aux soins post-opératoires (ex : pansements, ponctions, retrait de drain, mobilisation, kinésithérapie, radio, reprise de transit, toilette...).
  • Une douleur sans rapport avec l’intervention, ponctuelle ou chronique, que vous éprouviez avant votre intervention (pour laquelle il est nécessaire de signaler un traitement en cours).

Qui prend en charge votre douleur ?

  • L’équipe médicale, vous expliquera quels sont les moyens les plus efficaces et les mieux appropriés pour apaiser votre douleur.
    Lors de la consultation d’anesthésie, une information complète vous sera délivrée dans tous les cas et de manière ciblée si une prise en charge spécifique vous est proposée. N’hésitez pas à poser des questions lors de cette consultation.
  • Tous les soignants seront attentifs à votre douleur. En particulier, le rôle de l’infirmière sera de prévenir la douleur, de l’évaluerd’administrer le traitement prescrit et d’alerter l’équipe médicale si malgré cela votre douleur persiste.

Comment va-t-on mesurer votre douleur ?

Après votre intervention, dès la salle de réveil, l’intensité de votre douleur sera mesurée par le personnel soignant, au moyen d’échelles d’évaluation :

  • Soit une Échelle Verbale Simple (EVS),
    L’infirmière vous demandera d’indiquer l’intensité de votre douleur selon les 5 niveaux suivants :
    0 = Absence de douleur
    1 = Douleur faible
    2= Douleur modérée
    3= Douleur intense ou forte
    4= Douleur extrêmement intense ou insupportable
  • Soit une Échelle Numérique (EN) : vous cotez votre douleur de 0 « je n’ai pas mal » à 10 « j’ai très, très mal »,
  • Soit une Échelle Visuelle Analogique (EVA)

    Il s’agit d’une réglette munie d’un curseur que vous ferez coulisser horizontalement en fonction de l’intensité de votre douleur :
    De « je n’ai pas mal » partie fine du triangle, À« j’ai très, très mal », partie large du triangle.

L’une ou l’autre de ces échelles vous seront proposées fréquemment en post opératoire  :
grâce à la réponse que vous fournirez, votre douleur sera quantifiée, et, cela permettra d’adapter efficacement et rapidement votre traitement contre la douleur.

Comment va-t-on prendre en charge votre douleur ?

  • Les médicaments qui agissent contre la douleur s’appellent des antalgiques, il en existe de plusieurs catégories et leurs voies d’administrations sont multiples (orale, veineuse, sous cutanée...)
  • Le traitement antalgique post opératoire est débuté au bloc opératoire, quand vous êtes encore endormi, et réajusté en salle de réveil, en fonction des évaluations de votre douleur. Pour votre retour dans la chambre, une prescription systématique sera établie, suivi d’une prescription complémentaire si le traitement systématique n’est pas suffisant pour les premiers jours post opératoires. Cette prescription vous accompagnera y compris lors de votre retour à domicile, jusqu’à ce que votre douleur s’atténue.
  • Des effets secondaires liés aux médicaments qui vous seront administrés peuvent survenir (nausées, vomissements, somnolence, sensation de malaise). Il est indispensable de les signaler aux équipes car ils peuvent être atténués ou corrigés très rapidement.
  • Le médicament le plus puissant utilisé est la Morphine : contrairement aux idées reçues son utilisation, lorsqu’il s’agit de traiter la douleur, n’implique pas de dépendance et ne fera pas de vous un toxicomane.
  • Si une « pompe à morphine » (appelée PCA) vous est proposée, n’hésitez pas à vous en servir le plus possible. Sur prescription médicale personnalisée, cette pompe est préréglée et verrouillée, pour que vous n’ayez pas de risque de surdosage.

Votre participation est essentielle  :

  • Poser des questions lors des consultations médicales.
  • Signaler une douleur dès son apparition.
  • Prendre le traitement systématique prescrit en respectant les horaires prévus.
  • Anticiper une situation qui, vous le savez, risque d’être douloureuse (mobilisation, rééducation...)
  • Prévenir l’équipe si le traitement antalgique vous semble insuffisant.
  • Evaluer votre douleur : vous pouvez choisir l’échelle qui vous convient le mieux, plus vous nous donnerez d’informations, plus vous nous permettrez de vous soulager rapidement et efficacement.