Cancer anal

Le but de cette fiche est vous expliquer brièvement une pathologie et ses principes de prise en charge. Elle ne se substitue pas à la consultation médicale qui seule permet une prise en charge adaptée à votre cas.

Diagnostic

Il s’agit d’un cancer développé sur la marge anale ou dans le canal anal. Il ne doit pas être confondu avec le cancer du rectum dont le type histologique et la prise en charge sont différents. 

Le cancer de l’anus est le plus souvent issu des cellules dites malpighiennes qui tapissent une partie du canal anal et la marge anale. Il s’agit d’un carcinome épidermoïde, le plus souvent liée à une infection ancienne par un papillomavirus humain (HPV) passée inaperçue la plupart du temps.

Il se manifeste par des saignements, des douleurs ou une tuméfaction perceptible persistante plus ou moins dure. La présence de symptômes, en particulier persistants, doit amener à consulter.

Prise en charge et traitement

Le diagnostic précoce d’un cancer anal reste le meilleur garant d’une guérison.

La consultation avec le spécialiste aboutit à un bilan précis nécessitant un prélèvement de la lésion et des examens d’imagerie. Au terme de ce bilan, la stratégie de prise en charge est décidée en fonction du stade de la lésion et du terrain au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire.

La surveillance après traitement est primordiale, notamment pendant les trois premières années.

Radiothérapie associée à une chimiothérapie

La radiothérapie est le traitement le plus fréquemment proposé, parfois seule ou le plus souvent associée à une chimiothérapie.

Chirurgie

Dans de rares cas, une chirurgie peut être proposée soit d’emblée soit après le traitement par radio chimiothérapie.

Exérèse

Ce traitement est réservé aux petites lésions de la marge anale et consiste à enlever au bloc opératoire toute la lésion permettant son analyse en totalité au microscope. Après cette analyse un traitement complémentaire est parfois nécessaire.

Note d’information :

Dans un souci permanent d’évaluer et améliorer nos pratiques et nos connaissances, nous pouvons être amenés à étudier de manière rétrospective, à des fins de recherche, les données cliniques et paracliniques figurant dans le dossier médical des patients pris en charge par les praticiens du service de proctologie.